À PROPOS :

À un tout jeune âge, Leinad Beaudet accompagne régulièrement sa grand-mère lors de ses emplettes dans les magasins de tissus de la rue Saint-Hubert, à Montréal. Après avoir réussit l’examen de sélection, Leinad devient le premier Québécois à poursuivre ses études à la très prestigieuse Académie Royale des Beaux-Arts d’Anvers, en Belgique. Il fait ses armes dans les ateliers de Dries Van Noten et Hilde Frunt. Au Laos, il est introduit à la broderie au fil d’or traditionnelle de l’ancienne cour royale de Luang Prabang sous la tutelle de Tiao Nithakong Somsanith, l’un des derniers descendants de la famille royale lao et artisans ayant collaboré, entre autres, avec les créateurs Christian Lacroix et Kenzo. La griffe Leinad Beaudet de prêt-à-porter démarre au printemps 2013 à défaut d'un médium plus adéquat.

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À en croire une communauté extasiée, la mode du Québec se doit d’être internationale, fusion.

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Mais ne serait-ce pas parce que cette communauté, profondément acquise à ce monde-là, a engagée ses prodigieuses qualités d’observatrice à en asseoir les fondements ? Une fois le sens ainsi fixé, c’est le loin et le moins, la silhouette et le lieu qui vont écrire l’histoire et les histoires.

Par bonheur, un expatrié, de retour, joue le jeu jusqu’au bout: en cherchant à dépister la mode de la mondialisation, il rencontre en ses chemins la mondialisation de la mode. Il choisit un jeu collectif par mémoire qui répercutera ses souvenirs, ses subtilités, ses luminosités, ses contradictions dans l’espace du moment. Et c’est par un jeu de maux que ce contemplateur se transforme en couturier, éclairant le réel de ses cadavres exquis. Passionné serviteur de la mode d’ici, le voilà qui se laisse emporter par la quête du “JE ME SOUVIENS” des premiers jours du surréalisme.

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